Syndicat des Artisans Taxis de Toulouse et de la Haute-Garonne

Revue de presse sur la Mobilisation

sat31 Par Le 27/05/2025

Cher(e)s Collègues,

Depuis le début de notre action nous pouvons constater que l'obstination finit par payer. En effet, si au début la presse était un peu timorée, aujourd'hui elle relaie l'information au jour le jour. 

Vous trouverez ci-joint un florilège de ce qui peut se lire dans la presse et bien dans les médias comme BFM, CNEWS, LCI ainsi que toutes les radios nationales.

Pour le moment rien n'est acté, voir même certaines brebis galeuses qui ont profité du système sont mis en exergue dans la presse et sur LCI, jetant l'opprobre sur notre profession.

Ne nous laissons pas abusé par ces arguments faciles, la fraudes peut être partout, il y a quand même plus de six millions de français qui apprécie aujourd'hui la prestation des taxis. Que se soit pour aller dans les hôpitaux ou centres de soins; de plus en plus difficile à rejoindre : soit par l’âge des patients, soit des moyens transports inexistants ou trop éloignés. 

Il choisir les économies que l’on veut faire ?

RESTOS UNIS ! LA LUTTE CONTINUE À PARIS ET À PAU, AVEC UN DÉPART TOUS LES MATINS - 7H30 AIR DU VOLVESTRE OU ONCOPOLE, REGROUPEZ-VOUS !

Le Figaro - Transport sanitaire en taxi : François Bayrou confirme que la réforme s'appliquera début octobre

«Le premier ou le 2 octobre le plan sera en place (...) Je pense qu’on peut faire plus d’économies que ce qui avait été prévu. Mais on va définir ces économies avec eux (les taxis)», a déclaré le premier ministre ce mardi matin.

Contestée dans la rue, la réforme de la rémunération du transport de malades, à l'origine d'une mobilisation des taxis, s'appliquera bien début octobre et générera même «davantage d'économies que prévu» grâce à la concertation qui va s'ouvrir, a assuré François Bayrou mardi. «Le premier ou le 2 octobre le plan sera en place (...) Je pense qu'on peut faire plus d'économies que ce qui avait été prévu. Mais on va définir ces économies avec eux (les taxis)», a déclaré le Premier ministre sur BFMTV/RMC.

«Ce travail-là, nous allons le conduire avec eux dans les trois ou quatre semaines qui viennent (...) L'engagement du gouvernement, c'est qu'on obtiendra les économies attendues et que même, j'espère, on obtiendra plus avec eux», a-t-il assuré alors que la réforme vise 300 millions d'économies en trois ans. François Bayrou, qui a rencontré les fédérations de taxi samedi, a dit par ailleurs vouloir agir concernant une autre de leurs revendications, la concurrence des voitures de transport avec chauffeur (VTC). Il a jugé «pas acceptable» que des plateformes ne paient pas leurs impôts en France. «Égalité de traitement pour tous: on le demande pour les agriculteurs, on va le demander pour eux aussi», a-t-il estimé.

Sud-Ouest - Taxis en colère, mobilisation des agriculteurs : à quoi s’attendre en ce début de semaine?

Les agriculteurs vont manifester devant l’Assemblée nationale ce lundi, jour de l’examen de la proposition de loi agricole. Les chauffeurs de taxi laissent planer le doute après avoir menacé de bloquer les aéroports parisiens et le tournoi de Roland-Garros

Le début de semaine s’annonce chargé sur le front social. Après leur rencontre avec François Bayrou, les chauffeurs de taxi laissent planer leur doute sur leur mobilisation. Les agriculteurs, eux, ont annoncé qu’ils allaient manifester devant l’Assemblée nationale ce lundi.

Les taxis n’excluent rien

Les chauffeurs de taxi ont décidé dimanche de prolonger leur mobilisation. Ils n’excluent pas de nouvelles actions d’ici mardi, date du début du réexamen du projet de réforme de la tarification des transports de patients annoncé par le Premier ministre. « Attendant des mesures concrètes, les taxis ont décidé le prolongement de leur mobilisation. Déterminée, la profession maintient les pôles de mobilisation et poursuit l’organisation d’actions et d’opérations escargot », a déclaré l’intersyndicale dans un communiqué diffusé dans la nuit de samedi à dimanche.

Dès samedi soir, certains, notamment parmi les taxis indépendants, avaient annoncé leur intention de rester dans la rue jusqu’à lundi, notamment Boulevard Raspail à Paris, près du ministère des Transports.

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Le premier ministre a exprimé ce samedi sa compréhension face à la grogne des taxis concernant la nouvelle convention de l'Assurance maladie

« Les fédérations ont reçu un véritable accueil du Premier ministre. Il y a des choses qui vont être remises sur la table. Mais en attendant, les chauffeurs veulent maintenir la pression et se méfient. Ils attendent de voir le suivi des annonces », a déclaré Dominique Buisson, de la Fédération nationale du taxi (FNDT). « Pour l’instant, il n’y a pas de blocage prévu ce dimanche à Roland-Garros ou ailleurs (gares, aéroports), mais cela peut changer. Ça se décide sur le terrain », a-t-il ajouté. Samedi, ils avaient menacé, en l’absence d’avancées, les aéroports parisiens de Roissy et Orly et le tournoi du Grand Chelem parisien.

Ici Presse - Grève des taxis : de nouvelles manifestations prévues cette semaine

Au lendemain de la réunion avec François Bayrou, l'Union nationale des taxis a salué "un pas en avant" dimanche, le Premier ministre ayant accepté de "retravailler" les mesures d’économies prévues dans la nouvelle convention. Cependant, plusieurs manifestations sont prévues cette semaine.

Des chauffeurs de taxis ont mené lundi matin, entre 6h et 8h, un "mouvement statique" devant plusieurs terminaux des aéroports parisiens d'Orly et Roissy-Charles de Gaulle, a indiqué à l'AFP la Fédération nationale du taxi (FNDT). Les chauffeurs devaient ensuite rejoindre leurs collègues Boulevard Raspail à Paris, près du ministère des Transports, où ils sont rassemblés depuis le début de leur mouvement. "Aujourd'hui c'est soft, c'est à partir de mercredi où il y aura vraiment aura un blocage si véritablement les réunions ne donnent pas plus que ça", a déclaré le secrétaire fédéral de la FNDT, Dominique Buisson, à l'agence de presse.

"Un pas en avant"

À l'issue d'une rencontre avec le Premier ministre François Bayrou Omar Asebbane, le président de l’Union nationale des taxis, a salué dimanche matin, sur franceinfo, "un pas en avant" dans le dossier de la réforme du transport sanitaire : "Monsieur Bayrou, aujourd'hui, a pris conscience qu'il y avait une réelle problématique et il veut revoir les choses maintenant. Des réunions sont prévues à partir de mardi. Il veut que ça avance très vite. Il veut que cette convention puisse être applicable et qu'elle puisse être viable pour nos entreprises. Il faut qu'on avance", a précisé le représentant des taxis.

Samedi, François Bayrou a annoncé qu’il acceptait de "retravailler" les mesures d’économies prévues dans la nouvelle convention encadrant le transport de patients par taxi. "Ils ont des idées pour faire des économies et je suis tout à fait d'accord pour les examiner", a poursuivi le Premier ministre qui a affirmé que tout cela ne changera pas "la date d'application qui est en octobre" et qui ne changera pas non plus "l'objectif chiffré à 150 millions d'euros sur les trois milliards d'économies qu'il faut faire".

De nouvelles manifestations prévues cette semaine

Cependant, les chauffeurs de taxis ont décidé de prolonger leur mobilisation et n'excluent pas de nouvelles actions d'ici mardi, date du début du réexamen du projet de réforme. Un appel à manifester a notamment été lancé dans les Bouches-du-Rhône. Les taxis étaient appelés à se rassembler dès 7h30 sur la place Castellane à Marseille, à la gare Saint-Charles, à l'aéroport Marseille-Provence mais aussi à la gare TGV d'Aix-en-Provence. Les usagers étaient invités à "anticiper ou décaler leurs déplacements", "éviter les secteurs indiqués" et à "rester prudents à l'approche des points de congestion".

Les taxis, mobilisés notamment à Paris depuis plusieurs jours, vont-ils rentrer chez eux ? "On maintient le mouvement en attendant mardi et voir ce qui va en découler" a expliqué le président de l’Union nationale des taxis. Les menaces de blocage de Roland-Garros ne sont pas levées. Les taxis prévoyaient aussi une opération escargot sur l'A31 ce lundi en Lorraine.

L'Humanité - Grève des taxis : les annonces du gouvernement attendues ce mardi 27 mai

Prévues mardi 27 mai, de nouvelles discussions autour de la modification des tarifications des trajets de santé remboursés doivent apaiser la colère des artisans taxis, espère l’exécutif. Les professionnels du secteur sont mobilisés depuis le 16 mai.

Initialement prévue pour le 1er octobre 2025, la tarification des trajets de santé va-t-elle être révisée ? Alors que les demandes de remboursement pour des trajets sanitaires en taxi, ont bondi de + 45 % par rapport à 2019, l’exécutif, en quête de 40 milliards de coupe budgétaire pour 2026, entend réaliser 100 millions d’euros d’économie par an jusqu’en 2028 en tapant dans ces dépenses de transports médicales. En réaction, les chauffeurs de taxis, qui redoutent de perdre une bonne partie de leur chiffre d’affaires, ont lancé un mouvement depuis la mi-mai.

TF1 - Mobilisation des taxis : Matignon promet qu'il va "taper fort" contre les pratiques illégales des VTC

Le gouvernement affirme qu'il va renforcer la lutte contre des pratiques illégales de VTC.

- Une promesse faite aux taxis dans un contexte de forte mobilisation contre la réforme de leur rémunération.

- Le Premier ministre assure que celle-ci sera bien effective en octobre prochain.

Le gouvernement va intensifier les contrôles des VTC contre la maraude et le "racolage" illégaux, a indiqué le ministre chargé des Transports ce mardi 27 mai, à la suite d'une réunion avec les représentants des taxis en grève.

Rappel des règles

"On va rappeler les règles et taper fort au niveau des contrôles", a assuré Philippe Tabarot à l'AFP. Cette déclaration a lieu dans le cadre d'une mobilisation soutenue des chauffeurs de taxi depuis une semaine, contre une convention qui va modifier leur rémunération pour le transport de malades. Une réforme qui s'appliquera bien début octobre, a réitéré le Premier ministre François Bayrou sur BFMTV/RMC, et qui vise avant tout à baisser les dépenses de l'assurance-maladie.

Leurs représentants ont été reçus ce mardi matin au ministère des Transports pour évoquer leurs revendications quant à la concurrence des VTC, qu'ils jugent déloyale. Une autre réunion est prévue au ministère de la Santé dans la soirée.

L'Union - Les taxis toujours mobilisés, le gouvernement promet de "taper fort" sur les VTC

Le gouvernement va intensifier les contrôles des VTC contre la maraude et le "racolage" illégaux, a indiqué le ministère des Transports mardi à la suite d'une réunion avec les représentants des taxis, mobilisés depuis plus d'une semaine.

Une autre réunion est prévue mardi soir au ministère de la Santé concernant le deuxième sujet explosif pour les chauffeurs: une nouvelle tarification pour le transport des malades.

"Le dialogue a été très direct", a déclaré Philippe Tabarot à l'AFP à l'issue de la première rencontre. "On va rappeler les règles et taper fort au niveau des contrôles", a-t-il indiqué.

Le gouvernement va intensifier les contrôles des VTC contre la maraude et le "racolage" illégaux, a indiqué le ministère des Transports mardi à la suite d'une réunion avec les représentants des taxis, mobilisés depuis plus d'une semaine.

Une autre réunion est prévue mardi soir au ministère de la Santé concernant le deuxième sujet explosif pour les chauffeurs: une nouvelle tarification pour le transport des malades.

"Le dialogue a été très direct", a déclaré Philippe Tabarot à l'AFP à l'issue de la première rencontre. "On va rappeler les règles et taper fort au niveau des contrôles", a-t-il indiqué.

Pour empêcher les VTC de faire de la maraude autour des gares et des aéroports, des amendes forfaitaires, "plus dissuasives et immédiates", seront étendues dans les trois prochains mois à l’ensemble du territoire, a indiqué le ministère.

Des contrôles "intensifs" seront menés "via des opérations ciblées dès cette semaine", a précisé le ministère après cette réunion qui rassemblait aussi des représentants des ministères de l'Économie, du Travail et de l'Intérieur.

Le gouvernement va intensifier les contrôles des VTC contre la maraude et le "racolage" illégaux, a indiqué le ministère des Transports mardi à la suite d'une réunion avec les représentants des taxis, mobilisés depuis plus d'une semaine.

Une autre réunion est prévue mardi soir au ministère de la Santé concernant le deuxième sujet explosif pour les chauffeurs: une nouvelle tarification pour le transport des malades.

"Le dialogue a été très direct", a déclaré Philippe Tabarot à l'AFP à l'issue de la première rencontre. "On va rappeler les règles et taper fort au niveau des contrôles", a-t-il indiqué.

Pour empêcher les VTC de faire de la maraude autour des gares et des aéroports, des amendes forfaitaires, "plus dissuasives et immédiates", seront étendues dans les trois prochains mois à l’ensemble du territoire, a indiqué le ministère.

Des contrôles "intensifs" seront menés "via des opérations ciblées dès cette semaine", a précisé le ministère après cette réunion qui rassemblait aussi des représentants des ministères de l'Économie, du Travail et de l'Intérieur.

"C'est la première fois qu'on a un ministre qui est prêt à s'engager pour véritablement distinguer les deux activités taxi et VTC", a réagi le président de l'Union nationale des taxis (UNT) Rachid Boudjema à la sortie de la réunion.

"On a des engagements forts de la part du ministre des Transports, notamment sur les points qui sont très bloquants depuis dix ans", a-t-il souligné.

A quelques mètres du ministère, des centaines de taxis continuaient à occuper le boulevard Raspail, enchaînant les nuits sur place, les opérations escargot, les coups de pétards et l'utilisation de fumigènes.

- Agrément -

Le gouvernement compte "travailler" sur une "durée minimale" de réservation préalable pour les VTC, et "clarifier la définition de la voie publique", réservée aux taxis.

Il évalue aussi la possibilité de mettre en place un "agrément" pour autoriser les plateformes de VTC à exercer en France. L'agrément serait retiré "en cas de manquements fréquents au respect de la réglementation par les chauffeurs", a précisé le ministère des Transports.

Les représentants des VTC sont convoqués lundi 2 juin et leurs plateformes (Uber, Bolt) le 3 juin. Le gouvernement veut aussi réviser la voie d'accès par équivalence, qui permettait à des chauffeurs avec un an d'expérience dans le transport de personnes de devenir VTC.

Le gouvernement veut aussi faire en sorte que "les sociétés de rattachement, qui sont des sociétés écrans localisées à l’étranger permettant de contourner les obligations sociales et fiscales, disparaissent", a précisé le ministère.

"Je vais clairement leur demander des explications" sur ce système, pour que les plateformes "ne puissent pas s’exonérer de certaines règles", a souligné M. Tabarot.

Les taxis sont désormais dans l'attente de la rencontre prévue dans la soirée sur la nouvelle convention de la Sécurité sociale, qui doit réformer la rémunération du transports des malades et avait initialement déclenché leur mouvement de grogne.

Ce texte prévoit une prise en charge de 13 euros par l'Assurance maladie, puis un tarif kilométrique, avec un système conçu pour dissuader les retours à vide ou les temps d'attente trop longs.

Cette tarification doit entrer en vigueur le 1er octobre. L'objectif est de limiter la croissance des dépenses de transport sanitaire. Celles-ci ont atteint 6,74 milliards d'euros en 2024, dont 3,07 milliards pour les taxis conventionnés, soit un bond de 45% depuis 2019.

Le Premier ministre François Bayrou a assuré mardi matin que la réforme de la rémunération du transport de malades s'appliquerait bien début octobre.

"Je pense qu'on peut faire plus d'économies que ce qui avait été prévu. Mais on va définir ces économies avec eux (les taxis)", a déclaré le Premier ministre sur BFMTV/RMC, alors que la réforme vise 300 millions d'euros d'économies en trois ans.

Le Dauphiné - Mobilisation des taxis : "Je suis assez positif car il y a des évolutions de la part du gouvernement"

Depuis lundi 19 mai, les chauffeurs de taxis se sont rassemblés dans plusieurs villes en France, dénonçant une nouvelle convention CPAM défavorable et imposée et la concurrence déloyale des VTC. Ce samedi 24 mai, une délégation de chauffeurs de taxis a été reçue au ministère des Transports, en présence du Premier ministre François Bayrou. A son issue, ce dernier a annoncé que la nouvelle convention régissant le transport de patients par taxis serait revue « dès mardi ».

Ce mardi 27 mai, alors que la mobilisation se poursuit à Paris, boulevard Raspail et boulevard Saint-Germain, et à Pau, les représentants de la profession participent effectivement à une première réunion en présence du Premier ministre à propos de la concurrence des VTC. A 18 heures, une deuxième réunion devrait avoir lieu au ministère de la Santé. Ce sera au tour de la convention CPAM d’être discutée.

« Il faudra attendre la fin des réunions pour en savoir un peu plus, mais je suis quand même assez positif car il y a des évolutions de la part du gouvernement », raconte Nicolas Aumage, président du SDAT 26 (Syndicat départemental des artisans taxis de la Drôme), qui s’est rendu à Paris ce lundi en soirée.

Suffisant pour éteindre la colère des chauffeurs ? « Richard Bleton, premier vice-président de la Fnat à l’échelle nationale, qui est aussi chauffeur de taxi à Saint-Sorlin-en-Valloire, participe aux réunions. On saura rapidement de quoi il en retourne. On verra bien », souligne Nicolas Aumage. Le Drômois se dit prêt à poursuivre la mobilisation si nécessaire. « Personne ne le souhaite en revanche. Tout le monde a envie de retourner au boulot. »